Skip to content

Fête de la Bière XTRAM / VAL CENIS TERMIGNON ( 73 )

Fête de la Bière XTRAM / VAL CENIS TERMIGNON ( 73 ) published on

L’histoire de France selon l’Alchimiste

… alors Hannibal, qui voulait ouvrir un parc à Lugdunum, décida de ramener plein d’animaux exotiques. Et pour ne pas payer le bateau, (qui était vraiment galère), il choisit de les faire passer à pied par les Alpes. Mais en passant près du Mont blanc, il se heurta à une tribu plutôt réfractaire à l’importation.

« quoi c’est ça ? » demanda le chef en regardant l’étrange troupeau de bêtes à bosse

« ça chameaux » dit Hannibal

« chameaux nicht ! » répondit le chef

Et Hannibal dût faire demi tour pour échanger ses camelidés contre des éléphants. Il se jura de ne jamais repasser par le village de « Chameaux-nicht » qui devint, par déformation langagière : Chamonix. Il fit un détour plus plus loin avec ses nouveaux animaux. Un peu sur la défense, il se trouva derechef face à une tribu au minois fort charmant mais qui lui refusa le passage. Or si on peut avoir des doutes avec un chameau, avec des éléphants, aucun risque de se tromper. Tirant son glaive au clair, Hannibal fit marcher son troupeau au cri de « Termignon ! » Nul ne sait encore ce qu’il voulait dire par là : « t’es mignon mon gars mais je vais pas me retaper le trajet encore une fois pour tes beaux yeux » ou peut être « terminons ! On va être à la bourre pour l’inauguration du parc ». Quoi qu’il en fut, le troupeau suivit son leader, piétinant copieusement le barrage et ses bellâtres réfractaires.

L’histoire ne dit pas si Hannibal arriva à temps, (ce qui n’est qu’un détail). En revanche, ce qu’il est important de noter, c’est que mes petits kilts, quelques siècles plus tard, firent un concert mémorable à l’endroit même où les éléphants marchèrent sur les beaux gosses. Ils eurent un tel succès qu’ils ramenèrent avec eux, une groupie particulièrement caline et gourmande qui passa toute la nuit avec eux, (voir photo ci-dessous ).

Alors heureuse ? 

Festival Celtique Rock / NOGENT SUR OISE ( 60 )

Festival Celtique Rock / NOGENT SUR OISE ( 60 ) published on

No gens is innocent…

…ou No one is in Nogent

Presqu’un an après avoir participé au Festival Country Rock, nous sommes de retour à Nogent sur Oise pour une édition celtique. On partagera la scène avec les Shoepolishers et les Ramoneurs de Menhirs. Chose inhabituelle, on jouera à 19H, avant de manger. Qu’à cela ne tienne, on saute plus haut le ventre vide !

Après un concert assez classique, ( intro, chanson, chorégraphies, accordage, problème technique avec la guitare, petit escargot, blague, fin du concert, rappel), Eric nous a emmené manger un bon couscous de chez Amar au Dépôt. Deux bouteilles de Boulaouane plus tard, on se sentait très très bien. Amar a offert un digestif intéressant dont je ne me souviens plus le nom, et comme on avait beaucoup mangé, on avait besoin de beaucoup digérer…

La dernière chose dont je me souviens, c’est d’avoir joué à Un-Deux-Trois-Sommeil, et comme dirait Jacques Martin : « tout le monde a gagné ! »

Le Dépôt / SENONES ( 88 )

Le Dépôt / SENONES ( 88 ) published on

Très bonne soirée hier, on est descendus trempés de la scène et pas à cause de la pluie. La température est rapidement montée dans la salle grâce à un public aussi fou que diversifié : des motards, des midinettes, des gens qui avaient fait presque autant de bornes que nous pour nous voir, la mère à Manu, des kilteux, des cougars, des gosses, des alcooliques, des mamies, des aides soignantes, des patrons, des pro-Macron, des cromagnons … Tous venus pour passer un bon moment, oubliant les divergences pour laisser la place à la diversité.

Et malgré nos quatre heures de sommeil dans la vue, on a puisé dans votre bonne humeur, l’énergie qui nous faisait défaut pour vous emmener au bout du chemin de la bourrine félicité.

Grand Prix Meule Bleue / LE MANS ( 72 )

Grand Prix Meule Bleue / LE MANS ( 72 ) published on

Encore de la pluie au programme du soir, à croire que nous avons profané quelque tombeau sacré à notre insu. Alors que nous envisageons sérieusement de sacrifier une cornemuse à Wotan afin d’apaiser sa colère, la pluie cesse de tomber, (comme quoi c’est l’intention qui compte).

Après avoir écopé l’équivalent de trois piscines olympiques, (et un cachalot), de la scène, nous installons notre matos devant une troupe d’irréductibles et impatients fêtards. Nous notons également la présence de plusieurs personnes des Sables d’Olonne, venues rattraper la séance de samedi dernier, (et qui ont donc bien failli repartir bredouille).

(Voir le post précédent).

(De toute façons, on revient aux Sables l’an prochain mais je peux pas vous dire la date).

(Enfin si je pourrais mais j’ai pas le droit pour le moment faudra donc patienter.)

(Et oui ! J’ai mis plein de parenthèses mais il m’en reste plein en stock et si je les utilise pas, on va me sucrer le budget Parenthèses pour 2018)

Malgré le froid et l’humidité, votre ferveur nous a tenu chaud et nous sommes ravis d’avoir pu finalement jouer, et ce jusqu’au bout : que les habitués des Meules Bleues se rassurent : aucun violon n’a été blessé pendant le show.

( … non … rien …)

La Grande Bordée / LES SABLES D’OLONNE ( 85 )

La Grande Bordée / LES SABLES D’OLONNE ( 85 ) published on

Il parait qu’en Bretagne, il ne pleut que sur les cons. Heureusement, hier soir on était en Vendée ! Et si la pluie et le vent n’ont pas découragé le public local, ils ont largement eu raison de l’installation électrique qui avait bêtement oublié d’apprendre à nager.

Délicat de comparer notre frustration de tous ces kilomètres parcourus pour finalement ne pas jouer, à la frustration de ceux qui avaient pris leur billet en pensant passer une bonne soirée. Et encore plus indélicat de la mesurer à celle des organisateurs qui travaillaient sur cette édition depuis deux ans.

Nous sommes finalement montés sur scène après Tri Yann pour chanter au moins une chanson à capella face à la plus irréductible part de l’auditoire massée sous les bourasques et le déluge dans l’espoir que les concerts puissent reprendre.

On nous a demandé si on ne se sentait pas trop découragés pour oser revenir à la Grande Bordée un jour ; si on nous le demande, on reviendra, pour prendre une revanche, parce qu’on ne peut pas faire demi tour à chaque obstacle et parce que le plaisir à jouer en plein air vaut largement courir le risque de mauvais temps. 😉

Primary Sidebar