Posts authored by Nicojam
Zeltik / DUDELANGE (LU)
Première date au Luxembourg, lors du fameux Zeltik Festival. Ça faisait cinq ans qu’on essayait d’y jouer mais à chaque fois nos agendas n’étaient pas synchros. Mais voilà, les astres se sont alignés, c’est enfin chose faite !
Encore débordants de l’énergie reçue la veille de notre public belge, nous sommes montés sur scène et avons découvert que certains d’entre eux nous avaient suivi jusqu’ici. Nous avons tout donné et espérons que le public du Zeltik aura apprécié ce, (trop court), moment passé ensemble.
Comme on n’en n’a pas eu le temps hier soir, on le fait maintenant : on remercie l’équipe du festival : organisateurs, bénévoles, tecos et cathering. On remercie aussi nos tecos à nous : Eloi, Joe, Sam et Jordan pour leur patience et leur compétence ; puissent leurs barbes toujours être drues et soyeuses.
Le Reflektor / LIEGE(BE)
On ne le répétera jamais assez : le public Belge est l’un des meilleurs publics d’Europe. Mais hier on a découvert que le public le plus chaud de Belgique se trouve peut-être bien à Liège, la bien nommée « cité ardente » .
Certains diront que, je m’avance un peu trop vite. Tout d’abord, il n’y avait pas que des Liégeois devant la scène du Reflektor, on trouvait aussi des gens de Braine le Château, des Fans du BTC, et l’efficace équipe des Anthinoises qui fut à l’origine de notre première rencontre avec le peuple Belge. Et il serait injuste d’oublier que nos amis de La Horde, montés sur scène juste avant nous, n’étaient sûrement pas étrangers à la température qui régnait dans la salle. Leur mérite va d’ailleurs au delà de leur brillante prestation scénique car c’est également eux qui ont organisé notre accueil et qui ont mené, avec brio, une campagne de communication des plus efficaces.
Quoi qu’il en soit, on a passé une pure soirée ! Tu n’as pas manqué, public du Reflektor, de nous montrer, au propre comme au figuré, que ton organe n’était pas une légende.
Réveille le Punk qui est en Toi ! / TOUL (54)
Notre Macbus étant toujours malade, nous faisons la route en mode Rock ‘n Roll, ce qui n’est pas sans nous rappeler l’ héroïque tournée de l’été 2012. Heureusement, il n’ y a que trois heures et demie de route.
L’Arsenal est au complet, ce soir nous aurons le loisir de jouer devant 2 300 infatigables. Ce soir nous aurons l’honneur de partager la scène avec des vieux de la vieille. Ce soir nous serons accueillis comme des princes par une équipe bénévole au poil.
Le concert nous fut agréable, quoiqu’un peu court ; c’était vraiment impressionnant de vous voir toujours aussi enflammés après cinq heures de concert consécutives. Merci pour cette belle énergie, on se revoit bientôt.
Le Moulin 9 / Niederbronn-les-Bains (67)
Ce week-end était donc celui au cours duquel nous avons été lâchés par notre Macbus, qui nous a fait une belle indigestion d’huile. En jargon technique on dit « Joint de Culasse« , c’est ce que tous les types semblant s’y connaitre plus ou moins ont affirmé d’un ton direct : « joint de culasse ! »
Pas de : « oh ben c’est très probablement le joint de culasse qui a lâché » non non rien de tout cela. Le gars qui s’y connaît il desserre juste les dents pour te balancer un « joint de culasse ! » direct au visage, comme ça. Te coupant net dans la narration de tes mésaventures mécaniques. T’as presque l’impression que c’est un insulte : « espèce de joint de culasse ! «
Après quelques heures d’errance, passées à enlever près de sept années de merdes accumulées faire des fouilles archéologiques dans notre bon vieux camion, nous avons finalement pu reprendre la route grâce à l’intervention miraculeuse de Rhône Runner qui nous a livré un bus en un temps record et nous sommes arrivés au Moulin 9 juste à temps pour emmerder le monde installer une partie de notre matériel sur scène avant le concert du premier groupe.
Le temps de manger de s’accorder de sauter dans nos kilts et hop ! Nous voici partis pour faire tourner le Moulin 9 un peu plus vite et dans les deux sens ! Malgré quelques galères avec la console de lumière, (big up à notre Eloi Maclight qui s’est battu comme un beau diable pour assurer jusqu’à la fin), le concert s’est plutôt bien passé ; on s’est bien amusés, Loïc MacWind a pu raconter une de ses interminables blagues favorites, nous avons appris avec stupeur le sens étymologique secret de Niederbronn, et transpiré à grosses gouttes pour éliminer l’excellent repas pris avant de monter sur scène.
Bref ça aurait été dommage de louper ça pas vrai ?