Pour nos premiers concerts en plein air de l’année, la météo est plus que clémente : le genre de météo qui te fait aimer l’ombre, l’eau fraîche et les douches glacées. Cette « douceur » du mois de Mai n’est pas sans nous rappeller les deux concerts caniculaires passés non loin d’ici à Plancy l’Abbaye en août 2015 : les deux concerts les plus chauds de notre vie !

Mais la météo locale n’aura pas été la seule à nous donner de la chaleur : le public de Rock en Pleurs et ses nombreux bénévoles nous ont réservé un accueil d’enfer. Nous rentrons chez nous comblés et rassurés. Comblés par la soirée d’hier passée en votre compagnie, et rassurés de voir qu’à Pleurs, chacun est à même de lutter activement contre la déshydratation.

Après les défis sportifs et physiques de ce week end, je vous propose de faire fonctionner vos méninges.

Quand à poil je suis,
Sur les lianes je grandis.
Mais au pays de l’Ovalie.
A treize je m’épanouis
Lorsque je suis vêtu de plumes
Je reste à terre et deviens nocturne
Pourtant aux yeux de certains
Je puis être monnaie … ou politicien.

Le premier qui poste la bonne réponse en commentaire sur le site officiel de Celkilt gagne un vieux tee-shirt de Loïc MacWind., remis en mains plus ou moins propres avant un concert.

Paris est une ville surprenante, à chaque fois, on croit qu’on a tout vu et on peut encore être surpris. Ce soir devant nous, il y avait une faune bien étrange : des pictes, des blousons noirs, des écossais, des barbares, des fées sylvestres, un serviteur de Chtullu frileux, des crowfunders, des amazones, et tout un tas d’autres créatures qu’il m’a été impossible d’identifier malgré de solides références rôlistiques. Je me suis demandé où tout ce joli monde pouvait bien se cacher pendant la journée ; au Bois de Boulogne, sous les pavés la faërie ?

Grâce aux bons soins des talentueux et énergiques membre de Blood of the Green, notre petit peuple était chaud comme une rame de métro au mois d’août. Mais d’où viennent ils ces drôles de personnages, joueurs, connaissant déjà par coeur les paroles de notre nouvel album, slamant sans aucune pudeur, hurlant « à poil ! » Vivent ils dans le dédale des sous sol jouxtant la Peña Festayre ?

Tout ceci est bien mystérieux et il nous faudra sûrement revenir régulièrement par ici pour en savoir plus, des fois qu’ils se reproduisent et se multiplient… En tout cas on remercie la Peña pour son accueil et les Blood of the Green de nohs avoir gentiment prêté leur joueur de banjo déchaîné. 

Vous avez connu Celkilt à la radio, Celkilt sur la plage, Celkilt en plein air, Celkilt au bar, Celkilt en salle, Celkilt au parc d’attractions, Celkilt à la télé, Celkilt en acoustique … voici que Celkilt se confronte à l’univers feutré de la boîte de nuit ! Autre première, c’est la première fois qu’on joue aussi tôt le dimanche matin.

Il est minuit et demi quand nous montons sur scène devant un public constitué d’un savant mélange de fans, d’habitués des lieux, de gens sympathiques déjà croisés dans les parages, et d’alcool : juste ce qu’il faut pour attraper notre Titou Macfire qui était descendu dans la fosse, le soulever de terre et le promener dans la salle. Et notre Titou Macfire de continuer à jouer de la guitare comme si de rien n’était, (oui, je sais, il est vraiment très fort Titou !).

Après le concert, nous descendons faire quelques photos et dédicaces et discuter un peu avec les autochtones. Puis nous rangeons et chargeons le camion avant de filer à l’hotel pour une petite sieste dominicale bien méritée ! Il faut qu’on garde les idées claires car aujourd’hui on vote avant de retourner hiberner quelques heures pour récupérer un peu. Bon dimanche à tous !

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