Après les 30 ans du Poupet la semaine dernière, on s’en va dans les Alpes Italiennes fêter les 20 ans du Celtica Festival. Ce jeudi, c’est la troisième fois que nous venons et nous n’arrivons toujours pas à ignorer la splendeur du paysage qui nous entoure. Il y a forcément un moment où on lève les yeux et où on se perd dans la contemplation des montagnes, des glaciers et des cascades loin au dessus de nos têtes, (sauf notre adorable batteur, obnubilé par le match de foot France – Allemagne de ce soir 😉 ).

A l’entrée du site, on peut lire une maxime, empruntée à d’autres et que le festival a fait sienne :  » Nous ne sommes pas des étrangers, nous sommes des amis qui ne se sont pas encore rencontrés. » Et effectivement, tout le monde se dit bonjour et se parle. Convivialité et serviabilité sont les maîtres mots de tous les bénévoles. Notre premier concert a lieu sur une petite scène, en mode semi-acoustique. Face à un public très désireux de bourriner nous avons du mal à ne pas tout lâcher et nous passons un très chouette moment, surtout notre batteur, aux anges d’apprendre que la France ira en finale !

Le lendemain, on joue sur la grande scène : cachés sous les arbres, entre un menhir et un cercle de fées, un public en furie à nos pieds, nous déchaînons le Pouvoir du Kilt qui s’épanouit en ces lieux mystiques, (on va en finale, on va en finale, on va on va on va en finaaaale !). Bref, nous remercions toute l’équipe du Celtica pour son accueil, (mention spéciale pour Barbara, notre chaperon, et pour notre ami Andreas), et nous espérons ne pas avoir à attendre le prochain euro de foot pour revenir jouer ici. Ciao !

Ce matin, il nous faut nous lever bien tôt pour aller jouer dans le Nord Ouest de la France, la route sera longue. Pensez à nous ! 🙂

Perdus sur une scène au milieu de la foule, nous scrutons l’horizon. Une mer de visages s’étend à perte de vue d’où émergent parfois des mains, des bras, et quelques arbres qui se demandent bien ce qu’ils font là, un épais brouillard, (ou de la fumée,  qu’importe ), nous entoure, des flashs et des éclairs s’abattent sur nous. Chatelaillon se déchaîne, tout autour de nous la marée humaine tangue et s’abat en vagues successives,  jusqu’à envahir complètement la scène !

Quelle tempête ! Quelle fête  ! Merci Chatel en Fête  !

Comme dit le sage, ( ou l’ivrogne); il faut toujours regarder le côté à moitié plein dela bouteille. Aujourd’hui,  21 juin, c’est la Fête de la Musique. C’est aussi le jour le plus long, ou la nuit la plus courte, tout dépend de la façon dont on voit les choses. Mais cette année,  le 21 juin tombe un mardi ; qui va rester si tard dehors un soir de semaine ? Positivons, ceux qui seront devant la scène ce soir seront sûrement très motivés…

Comme dit le sage, il faut toujours regarder le côté à moitié plein de la bouteille. Mais hier soir, la bouteille était archi pleine ! Un peu comme la rue dans laquelle on jouait : du monde à perte de vue ! De tous âges et de toutes conditions. Il faut croire qu’à Challans,  personne ne travaille le mercredi, à moins qu’ils n’aient décidé de profiter de cette belle soirée, quitte à  moins dormir. Après tout, comme on le disait au début de ce report, le 21 juin, c’est la nuit la plus courte…

Cinq ans après, nous revenons à Valognes. Pas le même festival, pas la même météo, pas la même violoniste, pas tout à fait le même répertoire, mais toujours la même ferveur du public. Une soirée bien festive avec des gens pas timides, hier soir nous avons eu le privilège d’avoir quatre Patricks bien massifs avec nous, la scène en tremble encore. Un grand plaisir également de retrouver Mouf Mouf qui fêtait ses vingt années d’existence. Ils sont forts ces Normands, ils mériteraient bien qu’on vienne les voir plus souvent.