Après une bonne dose de vacances, nous nous jetons dans le Macbus en mode retrouvailles express et roulons vers le nord-est jusqu’à St Louis Les Bitches. Pour la quatrième édition de leur festival de la Mailloche, les organisateurs, qui croyaient que Lyon se trouve au niveau de l’équateur, avaient spécialement commandé une bonne canicule pour pas qu’on ait froid ! Heureusement le chapiteau sous lequel on jouait ce soir n’était pas noir ! Et surtout une très grande quantité de boissons locales se trouvaient à notre disposition. Pour ceux que ça intéresse il n’y a visiblement pas de station thermale en Mozelle , ni de source avec des volcans qui s’appellerio de noms étranges commençant par la lettre Q. (Si c’est le cas, on ne nous en a rien dit). En revanche ils obtiennent de bons résultats en mélangeant du jus de houblon fermenté avec un breuvage à base d’orange.

Après des balances très chaudes, nous sommes vite allés nous réhydrater et nous doucher tout en découvrant les coutumes locales comme le speed baby-foot. Le soir est arrivé avec un léger, mais très agréable, rafraîchissement de la température. On a quand même veillé à ne pas se déshydrater tout en essayant d’accorder nos instruments dans un climat encore très « doux » sous un chapiteau bondé. Mais oui, bondé de monde vous dis-je, plein de gens heureux d’être là, bien chauffés par les sympathiques gars d’Accords de Rue, (le premier groupe), et qui, comme nous, avaient pris très au sérieux la question de la canicule. Le concert s’est donc passé entre personnes responsables et de façon aussi apaisée que possible (comme toujours).

En descendant de scène, en attendant que les excellents apothicaires de l’Officine des Gueux, (le troisième groupe de la soirée, faudrait voir à suivre un peu quand même !), ne commencent à distiller, nous sommes allés à la rencontre des autochtones. Vous avez été nombreux à nous dire combien nous étions beaux et forts, mais que quand-même vous trouviez qu’on joue pas assez souvent dans le coin. C’est vrai ça qu’on est vachement beaux et forts, (et humbles surtout), pour le reste, on ne demande qu’à revenir jouer plus souvent dans votre région ! En attendant de te retrouver Ô délicieux public, on te souhaite une bonne rentrée, on remercie les organisateurs de la Mailloche pour leur accueil, (moins chaud la prochaine fois !), et on leur souhaite bon courage pour la suite de leur festival qui va durer encore quelques jours à bon entendeur…

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Ce matin, nous embarquons à bord du Vindilis pour Belle-Ile-En-Mer avec notre camion et tout son chargement, la dernière date de notre petit périple de dix jours. Décidément cette tournée anniversaire, (je vous rappelle qu’on fête nos cinq ans de tournée), aura été une tournée des anniversaires : Poupet, Celtica, Ecole de Musique de Savigny etc. Aujourd’hui, on fête les cinquante ans du Comité des Fêtes local. Pour l’occasion, les choses avaient été faites en grand : un gros feu d’artifice, deux scènes et plein de groupes sympa dessus.

Pour les besoins de l’organisation, on va devoir jouer trois titres, laisser passer le feu d’artifice puis reprendre notre concert ; exercice de coitus interrompus inhabituel pour nous. On joue un peu, on donne rendez-vous au public après le show pyrotechnique et on profite du spectacle depuis la scène. Et puis les gens reviennent, beaucoup de touristes mais aussi pas mal d’iliens. En ce lieu un peu plus isolé il se trouve quand même quelques personnes qui nous connaissent déjà mais la grande majorité nous decouvre ce soir. Une fois passé le petit moment d’adaptation, chacun trouve ses repères et se prête volontiers à nos jeux. Mission accomplie : tout le monde a passé un bon moment et le Pouvoir du Kilt a été transmis ici aussi.

Lundi matin, nous quittons la Belle Île qui porte bien son nom, un peu frustrés de ne pas avoir pu la visiter, (une autre fois peut être ?), mais heureux de rentrer chez nous. Merci à vous !

Seconde date en Vendée, direction Cheffois, à la rencontre d’un public très très chaud et bien décidé à profiter de son festival jusqu’à la dernière minute. En dépit de l’heure tardive nous nous retrouvons face à une horde déchaînée. Nous sommes même sûrs d’avoir vu deux crocodiles et une licorne danser au premier rang dans la fosse. A moins que cela ne soit un effet de notre imagination ? Aurait on glissé quelque substance hallucinogène dans nos délicieux repas ? Le doute nous ronge, si quelqu’un les a vu, nous serions reconnaissants qu’il nous laisse un message, voire une photo, une trace, une preuve que nous n’avons pas rêvé.

La Bouillie à Sosso est un chouette festival en tout cas, avec des bénévoles sympas et un accueil très confortable, (wow les canapés ! ), et ça on est sûrs de ne pas l’avoir rêvé !