« Ouh, ben ma p’tite dame, il arrive bien tard le report du concert du jeudi je trouve. Ben oui t’as raison, on est déjà samedi, mais qu’est ce qu’ils ont fichu ? Ils ont eu tout le vendredi pour le taper ! »

Ben oui t’as raison’ d’habitude, en prise à une irrésistible envie d’écrire dans le menu détail, le récit de nos aventures scéniques, qui n’a rien à envier à la finesse littéraire d’une Lara Fabian ou d’un Maitre Gims, je me précipite sur mon petit clavier de poche pour qu’à 11h00 pétantes le lendemain, tu puisses me lire dans la félicité, (ou une autre fille de ton choix).

Mais voilà, hier y’avait plage avec les crowfunders qui nous avaient héroïquement soutenu en acceptant de passer une journée a la plage en notre compagnie, ce qui est déjà énorme, mais qui en plus avaient accepté de verser une somme non modique en contrepartie. Bref, il faisait chaud, il y avait du sable et je craignais que mon clavier, ainsi que mon indéniable talent ne souffrent de la situation. Sans parler du fait que cela aurait été très malpoli vis avis de nos gentils animateurs de plage.

C’est pourquoi, Ô lecteur désespéré, tu ne découvres que maintenant que le concert de jeudi soir fut une réussite, que le public, bien qu’un peu succeptible sur la question de sa bretonitude, fut admirablement réactif et avenant. Tu apprendras avec joie que nous avons passé un excellent moment sur scène et que notre bonheur fut comblé en découvrant la présence d’un homme nommé Patrick assez courageux pour nous rejoindre sur scène.

Bref, nageant dans la béatitude au souvenir de ces bons moments passés, faisant abstraction des coups de soleil, nous faisons route vers l’est de la France, faisant fi des quelques 900km à parcourir et des signaux d’alarme de Bison Futé pour aller porter la bonne parole à Saint Louis lès Bitche. Un village bien loin de la Loire Atlantique et de la Bretagne Gallaise certes, mais n’aie crainte petit kilt, nous reviendrons certainement pas loin de chez toi.