Après une tournée plutôt riche en Anniversaires, on consacre cette semaine aux débuts, aux naissances ;-). Aujourd’hui on inaugure le City Truck Festival qui a décidé de placer la barre très haut dès sa première édition : grosse machine, grosse organisation, plein de matos autour du ventre ! Une barre plutôt franchie avec brio, on n’est peut être pas des experts du haut de nos cinq années de tournée mais à notre niveau, tout a fonctionné comme sur des roulettes, une organisation au poil, des bénévoles et des techniciens serviables, souriants, et efficaces. (La claaaaasssse !)
Et le public ? Ben plutôt cool le public, d’abord il est venu et ça c’est déjà une bonne chose, surtout quand tu t’es déchiré pour faire un gros festoche de la mort ; il n’y a pas plus belle récompense ! Et ce qu’il y a de bien, c’est que les gens n’avaient visiblement pas décidé de se contenter de venir. Ils avaient bien envie de bouger et de crier. C’est vrai qu’ils étaient tout calmes au début, mais il faisait encore jour, (une fois n’est pas coutume on a joué drôlement tôt ), et on les sentait un peu indécis, genre : « mais ils font quoi les mecs là ? C’est pas un peu tôt pour bourriner comme ça ? ». Enfin, ça c’était pendant les deux premières minutes, on a pas eu besoin de les chatouiller longtemps pour qu’ils se mettent à faire n’importe quoi. Seul problème, une heure de concert c’est trop court ! Quand t’es sur une scène bien large, que tout fonctionne à la technique, que personne n’a cassé de corde, (et surtout pas moi !), que t’as un public bien chaud devant toi et qu’il faut descendre ca fait un peu « coitus interrompus » un peu comme si on te payait un bon restau et qu’au moment de commander le dessert on te dise qu il est l’heure de prendre le train. Ca nous a laissé comme un petit goût de « reviens-y » , (expression so Lyonnaise), dans la bouche.
Alors voilà voilà, on rentre chez nous mais on espère bien revenir, au City Trucks ou ailleurs, se frotter au public du coin et prendre le dessert. (Oui je sais les références culinaires c’est mon truc).