Très bonne soirée hier, on est descendus trempés de la scène et pas à cause de la pluie. La température est rapidement montée dans la salle grâce à un public aussi fou que diversifié : des motards, des midinettes, des gens qui avaient fait presque autant de bornes que nous pour nous voir, la mère à Manu, des kilteux, des cougars, des gosses, des alcooliques, des mamies, des aides soignantes, des patrons, des pro-Macron, des cromagnons … Tous venus pour passer un bon moment, oubliant les divergences pour laisser la place à la diversité.

Et malgré nos quatre heures de sommeil dans la vue, on a puisé dans votre bonne humeur, l’énergie qui nous faisait défaut pour vous emmener au bout du chemin de la bourrine félicité.

Encore de la pluie au programme du soir, à croire que nous avons profané quelque tombeau sacré à notre insu. Alors que nous envisageons sérieusement de sacrifier une cornemuse à Wotan afin d’apaiser sa colère, la pluie cesse de tomber, (comme quoi c’est l’intention qui compte).

Après avoir écopé l’équivalent de trois piscines olympiques, (et un cachalot), de la scène, nous installons notre matos devant une troupe d’irréductibles et impatients fêtards. Nous notons également la présence de plusieurs personnes des Sables d’Olonne, venues rattraper la séance de samedi dernier, (et qui ont donc bien failli repartir bredouille).

(Voir le post précédent).

(De toute façons, on revient aux Sables l’an prochain mais je peux pas vous dire la date).

(Enfin si je pourrais mais j’ai pas le droit pour le moment faudra donc patienter.)

(Et oui ! J’ai mis plein de parenthèses mais il m’en reste plein en stock et si je les utilise pas, on va me sucrer le budget Parenthèses pour 2018)

Malgré le froid et l’humidité, votre ferveur nous a tenu chaud et nous sommes ravis d’avoir pu finalement jouer, et ce jusqu’au bout : que les habitués des Meules Bleues se rassurent : aucun violon n’a été blessé pendant le show.

( … non … rien …)

Quand des visages pâles de Lyon vêtus de kilts, sont invités à venir jouer de la musique celtique devant des cow-boys et des indiens, aux lointaines origines scandinaves, on peut se dire … que c’est notre second festoche country de l’année et qu’il s’est très bien passé ce qui est déjà pas mal !

Encore une fois, le public Normand nous a prouvé son ouverture d’esprit et sa chaleur.Merci à vous pour votre accueil,et vos témoignages d’affection à la fin du concert. On a également bien noté vos diverses menaces et promesses de sévices dans la cas où on ne reviendrait pas rapidement dans les coin. On y travaille, promis !

Retour à la Mailloche pour les 5 ans du festival, si tu connais les lieux et les gens qui y vivent, tu n’as pas besoin que je te raconte l’ambiance de malade qui régnait sous le chapiteau ; pas plus que le plaisir que avons éprouvé à revenir jouer ici. C’était un honneur pour nous d’être conviés à cet anniversaire.

Mais voilà que nous apprenons que cette cinquième édition sera probablement la dernière. L’association à besoin de sang neuf pour repartir, le flambeau doit être transmis. Ce ne sont pas les bénévoles qui manquent, et ils assurent plutôt bien, mais il faut aussi des gens pour organiser tout cela, trouver des sponsors, chercher des groupes, prévoir et pourvoir tout au long de l’année pour que tout se passe bien fin août. Ceux qui ont donné tant de temps et d’énergie pour s’acquitter de ces tâches, ont désormais moins de disponibilité qu’avant et souhaitent passer la main.

Qui prendra le relais ? Qui sortira du rang pour permettre la sixième édition ? Qui sera là pour nous faire revenir dans deux ans, dans cinq ans ? Pour le dixième anniversaire ?

On vous remercie déjà pour les deux dernières éditions passées parmi vous. On aime vraiment ce festival et on espère de tout coeur y rejouer un jour.