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Les Grandes Tablées / Saumur (49)

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Saumur, ville calme et paisible dont les vieux bâtiments toisent le passant du haut de leurs siècles et où les chevaux bien dressés du Cadre Noir caracolent fièrement dans leurs manèges. Une ville bien tranquille jusqu’au premier mercredi d’Août où de grandes tables poussent le long du quai des États Unis telles des champignons, et que le vin se met à couler avec une telle abondance qu’on pourrait le croire puisé directement d’une Loire touchée par la grâce d’un Dionysos fou.

C’est alors que, venus des quatre coins de France et d’Europe, surgissent des touristes, des voyageurs, des musiciens, des hommes et des femmes, des jeunes et des vieux ; gourmets, mélomanes et amateurs de bon vin. Quelques milliers de bons vivants qui se réunissent autour des tables et devant les scènes afin de partager quelques plaisirs de la vie ; s’en mettre plein les papilles et les oreilles. Et pour l’édition 2016, c’est à nous qu’est revenu le grand honneur de clôturer chacune de ces deux soirées devant un public repu et largement abreuvé. Deux concerts, une énorme ambiance et un mot d’ordre : c’est pas parce qu’on est à Saumur qu’on peut pas faire les bourrins ! Message reçu ! Mention spéciale pour la mamie slameuse du jeudi soir, (toujours vivante !), on s’en souviendra longtemps.

Un grand bravo donc à la courageuse légion de bénévoles qui montent, démontent et remontent chaque soir les Grandes Tablées afin de libérer le parking dans la journée. Et un grand merci aux nombreux vignerons qui financent à eux seuls le coût de cette belle manifestation de partage et de convivialité. Merci enfin à Pélo et ses aimables acolytes pour l’accueil et les caisses de vins. Que le Pouvoir du Kilt soit avec vous !

Comice Agricole / Ouzouer Sur Loire (45)

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Hier c’était notre premier concert dans un commice agricole et c’est marrant mais on avait imaginé un truc plus « rural ». La plupart des membres de Celkilt vit dans des petits villages à la campagne alors on s ’attendait à jouer sur une petite scène en botte de paille dans un champ au milieu des vaches et des tracteurs. Mais les organisateurs d’Ouzouer, (prononcer « Ouzouoir »), nous ont bien eu : au milieu du champ, nous avons retrouvé l’énorme scène sur laquelle nous avions déjà joué au Mans lors du Grand Prix Moto. Et parce qu’on ne fait visiblement pas les choses à moitié dans le coin, nos hôtes s’étaient également fendus d’une communication d’enfer, d’une première partie de qualité avec The Blues Factory, et d’un magnifique feu d’artifice.

Quand nous sommes montés sur scène et qu’on a vu tout ces gens massés devant, on était doublement heureux : d’abord, ça fait toujours plaisir de jouer devant du monde, mais surtout c’était une belle récompense pour les p’tits gars, (et les filles), qui s’étaient battus pour que ce Commice soit une réussite. Et quand nous sommes redescendus, vous avez été nombreux à nous confier votre surprise et votre joie de pouvoir assister à un vrai concert sans avoir besoin de se rendre dans la grande ville la plus proche. C’est très agréable à entendre, nous avons apprécié cette petite soirée en votre compagnie, mais surtout, n’oubliez pas de remercier ceux qui se sont démenés pour nous organiser tout ça, ainsi que ceux qui les ont financé. On espère que cet énorme succès sera le terreau de nombreuses futures éditions et qu’on pourra, pourquoi pas, revenir jouer un de ces quatre.

Estivales / Obernai (67)

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Il y avait du monde hier soir sur la place : 4 500 personnes selon la police, 6 000 selon la CGT, 10 000 selon les organisateurs, et 400 selon notre bien aimé bassiste. Mais peu importe le nombre on était pleins et on était bien ! Un cadre magnifique, des gens sympathiques, et pour nous permettre d’en profiter un max, les orages annoncés s’étaient décommandés. La chaleur du public n’avait d’égale que celle des projecteurs qui, dans notre dos, envoyaient nos silhouettes danser sur les murs. On n’a donc pas eu froid et on a encore bien mouillé nos kilts hier soir. Merci pour vos mercis après le concert, et merci à ceux qui, d’une manière ou d’une autre, font vivre ce festival.

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Nuits Salines / Batz-sur-Mer (44)

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Dans le « in »des Nuit Salines nous avons plongé nos narines. L’air salin était sain : du satin pour nos tarins. Trêve de baratin, on s’ affame, on s’affine, faut qu’on dîne : direction la cantine. Après les gars de la Marine, on a pluggé nos machines et vérifié toutes nos lignes. Le temps d’une bibine et d’un shoot d’insuline, nous voilà prêts pour la frime. Sur la scène, tels des djinns, on cuisine et on trime face aux frangines et aux frangins qui trépignent sous adrénaline. Sales, en ruine mais des frissons dans l’échine, on quitte Batz pour un Inn, dormir peu car demain on bourrine. Mais si les étoiles s’alignent, on reverra nos mines lors des Nuits Salines.

Festival en Othe / Aix-en-Othe (10)

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Après une bonne nuit de presque trois heures, nous quittons la Loire Atlantique pour l’Aube. Il fait chaud ! Ce dimanche, nous jouerons en après midi, un sport que nous aurons décidément bien pratiqué ces deux derniers mois. Il fait très chaud ! On se retrouve face aux survivants du festival : ceux qui ont réussi à lutter contre la déshydratation tout en préservant leur foie d’une surcharge fatale. Ils ont l’air de gentils promeneurs du dimanche installés à l’ombre des marabouts et des arbres, et sirotant distraitement du thé glacé. Mais il n’en est rien : ce sont de féroces festivaliers qui, dès les premières notes de notre intro, se ruent devant la scène, faisant fi du soleil et de la chaleur, (je vous ai dit qu’il faisait chaud ?), buvant de la bière et vociférant à qui mieux mieux.

Pour le concert pépère, c’est mort ! On oublie notre fatigue, nos bobos, nos piqûres de moustique, la chaleur, (si si ! ), et on jette tout ce qu’il nous reste d’énergie dans le dernier concert de ce long week-end. On redescend cramés et trempés, crevés et contents, un chouette moment, un sympafestoche, une envie unanime de voir ce que ça donne un vendredi ou un samedi soir à la fraîche. On se fait ça quand  ?

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