Il parait qu’en Bretagne, il ne pleut que sur les cons. Heureusement, hier soir on était en Vendée ! Et si la pluie et le vent n’ont pas découragé le public local, ils ont largement eu raison de l’installation électrique qui avait bêtement oublié d’apprendre à nager.
Délicat de comparer notre frustration de tous ces kilomètres parcourus pour finalement ne pas jouer, à la frustration de ceux qui avaient pris leur billet en pensant passer une bonne soirée. Et encore plus indélicat de la mesurer à celle des organisateurs qui travaillaient sur cette édition depuis deux ans.
Nous sommes finalement montés sur scène après Tri Yann pour chanter au moins une chanson à capella face à la plus irréductible part de l’auditoire massée sous les bourasques et le déluge dans l’espoir que les concerts puissent reprendre.
On nous a demandé si on ne se sentait pas trop découragés pour oser revenir à la Grande Bordée un jour ; si on nous le demande, on reviendra, pour prendre une revanche, parce qu’on ne peut pas faire demi tour à chaque obstacle et parce que le plaisir à jouer en plein air vaut largement courir le risque de mauvais temps. 😉